Onlygay

Le refuge

Cela faisait plusieurs heures que Damien marchait dans la montagne, lorsqu'un orage éclata. Approchant d'un refuge, le jeune homme accéléra son pas, motivé par les grosses gouttes qui tombaient du ciel. Il arriva à peine mouillé à la porte de la petite maison de pierre et se précipita à l'intérieur. Deux petites fenêtres lui permettaient de voir l'averse balayer le paysage, obscurci par le manteau nuageux. Soudain, un bruit confus parvint à ses oreilles, un mélange de cloches, d'aboiements et de voix humaine. Damien jeta un œil vers l'extérieur : un jeune berger faisait grimper son troupeau de moutons vers le refuge, aidé dans sa tâche par un gros chien remuant. Une fois les bêtes rassemblées, il se mit à courir en direction du refuge. Damien eut une seconde d'excitation à l'idée d'être rejoint par ce beau garçon aux cheveux bouclés. D'un coup sec, la porte s'ouvrit et le jeune berger sursauta en apercevant que le refuge était déjà occupé : - Ah, bonjour... dit-il d'une voix surprise mais aimable. - Salut, répondit Damien. Je suis désolé, je me suis à l'abri dans ton refuge... - Tu as eu raison, c'est fait pour ça. Et puis, ce refuge est à tout le monde... Un coup de vent invita le berger à refermer la porte derrière lui. Il reprit sa respiration un instant et déposa son sac à terre. Damien ne pouvait s'empêcher de dévisager son compagnon d'orage : il était très beau garçon et son corps reflétait une solide constitution. Le berger s'aperçut de l'intérêt qu'il suscitait et offrit un joli sourire : - J'ai l'impression qu'on en a pour un moment... Damien s'était assis sur une banquette en bois et répondit en plaisantant : - C'est surtout toi qui va mettre du temps à sécher... Moi, j'ai eu plus de chance. - T'inquiète pas pour ça, j'ai l'habitude. Le jeune homme s'approcha d'une petite cheminée, y jeta quelques bûches posées à côté et sortit un journal de son sac. Puis il craqua une allumette, embrasa quelques feuilles de papier et les cala sous le bois. Un joli feu se mit à crépiter dans le refuge, éclairant les deux garçons d'une belle lumière orange. Le jeune berger se mit alors à enlever sa chemise trempée tout en regardant Damien : - Ça ne te dérange pas, si je me déshabille ? - Non, répondit Damien. Au contraire... A peine prononça-t-il ces mots qu'il le regretta aussitôt. Trop tard, c'était dit. Autant ne pas essayer de rattraper. Curieusement, le garçon se mit à sourire et continua à se dévêtir en regardant Damien. Doucement, il attrapa les bords de son pantalon de toile et le fit glisser jusqu'à ses chevilles. Damien put constater très vite que le jeune homme ne portait pas de sous-vêtement. Son sexe apparut à la lueur du feu de bois, surmonté d'une belle toison de poils noirs. Damien sentait un léger trouble monter en lui. Tout en accrochant ses vêtements mouillés sur une corde qui traversait la petite pièce, le berger se présenta : - Au fait, je m'appelle Yann. - Moi, c'est Damien, répondit le garçon avec un brin d'émotion dans la voix. - Si tu veux mettre aussi tes vêtements près du feu, ne te gène pas... - Tu veux dire, me mettre tout nu ? - Si comme moi, tu n'as rien en dessous, oui ! répondit Yann en riant. Damien hésita un instant. L'occasion était bien trop tentante. Il déboutonna sa chemise puis dégrafa son pantalon. Il ne lui restait que son caleçon. L'envie de partager un moment d'intimité virile le poussa à l'enlever. Yann, assis en face de lui, lui renvoya un sourire complice. Les flammes faisaient danser la lumière tamisée sur son corps nu. Damien se rassit, les yeux irrésistiblement attirés par l'entre-jambe de son compagnon. La vision d'un si beau pénis provoqua le gonflement du sien. Gêné, il tenta de cacher son émotion en repliant les genoux mais Yann semblait lui aussi apprécier le spectacle. Il fixait du regard les parties intimes de Damien, tout en se caressant le sexe. Au bout de quelques minutes, voyant que Damien affichait une belle érection, il se leva et s'assit à côté du jeune homme. Il promena doucement sa main sur la jambe du garçon, atteignit sa verge dressée et commença une délicate masturbation. Damien laissa également sa main se balader vers les bourses du berger, saisit son sexe entre quelques doigts et sentit la pine se dresser aussitôt. Les deux jeunes mecs, côte à côte, au coin du feu, entamèrent une branlette réciproque sous les grondements de l'orage. Au bout d'un moment, Damien ne pouvait plus réfréner l'envie de goûter au sexe du jeune berger. Il se pencha vers la bite du garçon, enveloppa le gland de ses lèvres généreuses et avala le membre tout entier. Yann gémissait de plaisir. La main sur la nuque de son partenaire, il accompagnait le va-et-vient de la fellation et sentait le plaisir monter dans tout son corps. Damien le suçait avec gourmandise, tout en massant ses testicules du bout des doigts. Il voulait garder ce sexe chaud dans sa bouche le plus longtemps possible. Yann se mordait les lèvres de plaisir. Soudain, la bouche de Damien se remplit d'un nectar sucré, alors que le jeune berger exprimait son extase. Gourmand, Damien continuait de gober la queue de son partenaire, pour récolter tout son jus. Il donnait quelques coups de langue sur le gland rougi par le plaisir et récupérait les dernières gouttes de sperme. Puis, il se redressa, à genoux près de Yann, et agita énergiquement son sexe gonflé. De longues giclées inondèrent le visage du berger, tandis que Damien laissait échapper des cris de plaisir. Dehors, l'orage s'était éloigné. Progressivement, la lumière du jour reprenait sa place, brisant la magie du lieu. Damien se précipita sur ses affaires et les enfila assez vite. Yann se leva pour vérifier si le feu avait séché sa chemise. Il terminait de s'habiller lorsque Damien ouvrit la porte. - Il faut que je file, on m'attend dans la vallée. - Bonne route, lui lança le berger. Le jeune homme répondit par un signe de la main et se mit à descendre la montagne en direction du village. Pour la première fois, il remercia la nature d'avoir apporté la pluie sur la montagne. Et il se promit de revenir faire un tour dans les parages, dès que le temps tournerait à l'orage...