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Pour draguer les voix FN, l'UMP agresse Christiane Taubira : une attitude abjecte!!!
LE PLUS. L’UMP n’a pas changé de stratégie. Pour les législatives, elle drague les électeurs du Front national en mettant un visage sur tout ce qu’elle dénonce : selon Thierry de Cabarrus, Christiane Taubira, ministre de la Justice, symbolise à leurs yeux cette gauche qui n’aime pas la France.
Édité par Louise Pothier
Une liberté de comportement, un esprit indépendant, une forte tête donc qui, pour certains, sont des traits incompatibles avec "le sexe faible".
Mais ce que la droite la plus dure de l’UMP ne lui pardonne pas, c’est d’avoir fait voter la loi mémorielle qui porte son nom, le texte n° 2001-434, voté le 10 mai 2001, sur la reconnaissance des traites négrières et des esclavages comme crime contre l'humanité.
Garraud a eu "mal à la France"
Alors, comme par hasard, ce sont les représentants les plus extrémistes de l’UMP, ceux de la Droite populaire qui, les premiers, ont déclenché leurs attaques contre l’ancienne élue de Guyanne.
Dès le 16 mai, jour de l’annonce de la composition du gouvernement, Jean-Paul Garraud, député de Gironde, a déclaré dans un communiqué et sur twitter qu’il avait "mal à la France", en estimant que les nouveaux ministres allaient favoriser "la montée du Front national". Il n’a pas hésité à citer Christiane Taubira, "qui fait à chaque fois le procès de la France et a une vision très communautariste de l'Histoire de France", notamment sur "l'esclavagisme".
Bien entendu, Garraud a pris les devants, en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une "attaque par rapport à la couleur de peau". N’empêche, le seul fait de mentionner la formule "couleur de peau" aura allumé une petite lumière d’alerte chez certains électeurs du Front national.
Eric Ciotti, Lionnel Luca et le drapeau français
Dimanche 20 mai, le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, secrétaire national de l'UMP en charge de la sécurité, a accusé à son tour la ministre d'avoir "déclaré que brûler un drapeau français n'était pas un acte répréhensible".
Le lendemain, un autre député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, lui aussi membre de la Droite populaire, a demandé dans un communiqué à la ministre de la Justice de "s'expliquer" sur "des propos" qu'elle "aurait tenus sur RFI (…) S'il s'avérait exact qu'elle ait dit "qu'il n'y aurait pas de poursuite envers ceux qui ont brûlé des drapeaux français" le 6 mai, soir de la victoire du candidat socialiste sous prétexte qu'il "s'agissait de signes de liesse", ce serait inqualifiable de la part d'un ministre de la République".
L’Agence France Presse a interrogé les responsables de RFI qui ont démenti ces propos : "La seule intervention de Christine Taubira sur RFI concerne une rencontre de basket entre prisonniers et personnels pénitentiaires", avec "une brève déclaration de la ministre" à propos de ce déplacement.
Ce démenti, ainsi que celui de l’intéressée, n’ont pas empêché la rumeur de se répandre sur les sites internet et sur twitter, avec photos de drapeaux français brûlés à l’appui. Jusqu’à ce que le site d’Europe 1, Le Lab, démontre après une enquête menée dès dimanche 20, qu’aucun propos de ce type n’avait été prononcé par la ministre et que, de plus, aucun drapeau tricolore n’avait été brûlé le soir du 6 mai. La photo qui servait de "preuve" provenait de Toulouse et datait… de 2007.
Une évasion et le tribunal des mineurs
Mais les snipers de l’UMP n’ont pas lâché Christiane Taubira pour autant. Ils ont profité de la concomitance entre deux événements, la présence de la ministre à un tournoi de basket entre détenus au palais omnisports de Bercy et l’évasion de l’un d’entre eux constatée le même jour, pour railler la garde des Sceaux.
C’est encore un député de la Droite populaire, Philippe Meunier, qui a lancé cette phrase assassine : "Première sortie de Madame Taubira: première évasion réussie", avant d’ajouter qu’elle était "bien partie pour battre le record de Pierre Arpaillange, garde des Sceaux de Michel Rocard". Ce dernier, on s’en souvient, s’était illustré par sa maladresse quand il avait déclaré, à la suite de l’évasion de 52 détenus, que la police en avait récupéré… 53.
Derrière toutes ces attaques, il y a un vrai combat politique mené contre celle qui entend supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs. Dimanche 20 mai, la ministre est allée rendre visite à la permanence de l’antenne des mineurs au Palais de justice de Paris. Une manière de rompre symboliquement avec la politique répressive de Nicolas Sarkozy mise en place durant son quinquennat.
Jean-François Copé en sniper de luxe
François Hollande s’est en effet engagé à supprimer la loi du 10 août 2011 créant des tribunaux correctionnels pour les délinquants mineurs. Ils fonctionnent depuis janvier dernier et sont composés de trois magistrats professionnels qui jugent les récidivistes de 16 à 18 ans encourant une peine égale ou supérieure à trois ans.
Le nouveau président s’est engagé à revenir aux textes antérieurs, à faire respecter l'ordonnance de 1945, et à assurer la "primauté de l'éducatif sur le répressif", ainsi que l'individualisation et l'atténuation de la peine liée à la minorité.
Pour l’UMP, ce "détricotage" est insupportable et les leaders de la droite veulent s’en servir pour dénoncer le laxisme de la gauche personnifié par Christiane Taubira. C’est ainsi que cette série d’attaques concertées contre la garde des Sceaux a atteint son paroxysme mardi 22 mai.
La dernière agression a été commise par... le "patron" de l’UMP lui-même. Jean-François Copé, pour l’occasion, a organisé une conférence de presse à l'Assemblée avec le président du Nouveau centre, Hervé Morin, afin de mettre solennellement en garde les électeurs tentés par le vote FN en agitant un chiffon rouge.
"Je dis aux Français qui ont envie de voter Front national qu'en votant Front national, on a la gauche qui passe ! Donc, quand on vote Front national, on a Taubira et l’annulation des tribunaux correctionnels pour les mineurs qui ont commis des actes passibles de plus de trois ans de prison", a affirmé Copé avant de conclure : "Donc j'invite à ce qu'on fasse très, très, très attention car ce vote pour les législatives est un vote capital pour l'avenir de notre pays".
Cette intervention personnelle du chef de la campagne de la droite est un aveu. La preuve, s’il en était besoin, que l’UMP a bien choisi sa victime et que celle-ci fait l’objet d’une série d’agressions parfaitement orchestrée, d’un harcèlement abject à des fins bassement électoralistes. Sauf que ChristianeTaubira est solide. Et qu’elle sait encaisser avec le sourire.
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